Imam Si Kaddour Benghabrit

Si Kaddour Benghabrit, the rector of the Great Mosque of Paris — saved numerous Jews (1600 on several accounts) by having the mosque’s administrative personnel give them certificates of Muslim identity, with which they could evade arrest and deportation.
In Paris, a grand mosque built in honour of the 100,000 Muslim soldiers who died fighting for France in the First World War, became a sanctuary for Jews escaping persecution less than three decades later. Si Kaddour Benghabrit was a French Algerian who was deeply loyal to France. During World War I, he was appointed honourary consul-general and served the religious needs of Muslims in the French army. After the war came to an end, he worked in the French Ministry of Foreign Affairs until 1920, when the parliament decided to acknowledge his loyalty by asking him to establish a mosque in Paris. Six years later, the Great Mosque of Paris became a reality and Benghabrit was appointed its rector.

When war broke out in Europe again, and Jewish lives were in danger, Benghabrit used the mosque as a hiding place, issuing each person with a fake certificate of Muslim identity. One North African Jew named Albert Assouline who had escaped from a German prison camp, wrote of his experience hiding in the mosque, “No fewer than 1,732 resistance fighters found refuge in its underground caverns. These included Muslim escapees but also Christians and Jews. The latter were by far the most numerous.” Accounts differ on the number of those saved, yet it remains a shining story of human solidarity.

Si Kaddour Benghabrit ( سي قدور بن غبريت) ou Abdelqader Ben Ghabrit, né à Sidi Bel Abbes en 1868 et mort à Paris en 1954, était un Haut fonctionnaire Francais du ministère des Affaires étrangères. Il fut également attaché par les autorités coloniales auprès du Makhzen du sultan du Maroc Mohammed Ben Youssef (futur roi Mohammed V).

Il est le fondateur de l’Institut Musulman de la Grande Mosquee de Paris.

Biographie

Il est issu d’une notable famille de Tlemcen originaire d’Andalousie. Après avoir fait de brillantes études secondaires, il débute sa carrière professionnelle en Algerie, dans le champ de la magistrature.

En 1893, il part au Maroc en qualité d’interprète de la légation de France à Tanger. Ses compétences l’ayant mit en relief, il est rappelé pour remplir plusieurs missions auprès du Makhzen marocain de l’époque.

Il dirige plusieurs ambassades, tant à Paris qu’à Saint-Petersbourg.

En 1916, il est envoyé au Hedj et œuvre pour faciliter l’accomplissement, en toute sécurité, du pèlerinage et pour garantir le bien-être à ses coreligionnaires durant leur séjour dans les Lieux-Saints. Il organise les Habous et en 1917, il est nommé Président de la Société des habous des Lieux-Saints.

Sur son initiative, il fonde dans la capitale française l’Institut musulman de la Mosquée de Paris dont le but est de venir en aide, tant au point de vue spirituel que matériel, à tous les musulmans habitant ou visitant la métropole.

Si Kaddour Ben Ghabrit, Grand Chancelier de l’Ouissam Alaouite, Grand chef du Protocole et Haut dignitaire de tout Ordre, est nommé Ministre plénipotentiaire honoraire en 1925.

Habitué des salons parisiens, il fut surnommé « le plus parisien des musulmans »

La Seconde Guerre mondiale et les Juifs.

Durant la seconde guerre mondiale, Si Kaddour Benghabrit aurait sauvé la vie de plusieurs juifs, en leur faisant octroyer par le personnel administratif de la mosquée des certificats d’identité musulmane, qui leur permirent d’échapper à l’arrestation et à la déportation.

La Mosquée de Paris, une résistance oubliée,  rapporte que ce sont les Francs-tireurs et Partisans algériens (FTP),essentiellement constitués d’ouvriers, qui avaient amené ces juifs à la Mosquée de Paris afin de les protéger.

Les chiffres concernant le nombre de juifs hébergés et sauvés par la Mosquée de Paris durant cette période divergent selon les auteurs. Annie-Paule Derczanski, présidente de l’association des Bâtisseuses de paix, précise que « selon Albert Assouline, qui témoigne que 1 600 personnes auraient été sauvées. Au contraire, pour « Alain Boyer, ancien responsable des cultes au ministère de l’Intérieur français, on serait plus proche des 500 personnes. »

Un appel à témoin de juifs sauvés par la Mosquée de Paris entre 1942 et 1944 a été lancé le 3 avril 2005 pour que la médaille des justes soit remise par le memorial de Yad Vashem aux descendants de Si Kaddour Benghabrit.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s